Structure, méthode et posture, maîtrisez les rouages de la prise de parole en public

À travers cet article inspiré de la formation Livementor : “Prise de parole en public” vous parcourrez les différentes étapes et prérequis nécessaires à un discours qualitatif. Cet article s’adresse donc à toutes les personnes, de niveau différent, qui souhaitent prendre la parole devant un collectif et avoir de l’impact.

Vous serez en mesure à l’issue de celui-ci capable de :

• Communiquer efficacement
• Gagner en influence et en crédibilité
• Construire des relations solides avec les parties prenantes
• Développer votre confiance

Introduction

Tout le monde le sait, la prise de parole en public n’est pas toujours évidente. Omniprésente dans l’univers du product management et constamment en évolution pour demeurer plus innovante et attractive, découvrez dans cet article les bases vous permettant d’aborder sereinement votre discours lors des cérémonies agiles, d’une conférence, de workshop, de pitch de votre business plan ou encore durant l’animation de webinars.

La préparation à la prise de parole

La préparation est une étape indispensable à la qualité d’un discours. Elle passe par un certain nombre de questionnements, de réflexion et de hiérarchisation des éléments de manière à produire un argumentaire personnalisé qui saura susciter l’engagement de votre audience.

Questionnements : les 3 indispensables à la préparation de votre discours

Les questions que vous devez vous poser en amont de votre message reposent autour de 3 axes :

• Quelle est mon audience ?
• Dans quel contexte vais-je prendre la parole ?
• Quel est mon objectif ?
  
  

#1 L’audience

Commençons par l’audience.

Votre objectif premier, lors de votre prise de parole, n'est pas uniquement de poser vos arguments et les déroulés comme tels, mais plutôt de convaincre. Vous devez convaincre la partie de votre audience qui ne partage pas votre opinion ou qui se désinteresse de vos propos tout en continuant de maintenir un lien avec la partie qui est déjà conquise par vos arguments. Donnez des solutions adaptées à chaque personnae.

Pour ce faire, il faut adapter votre discours, utiliser un langage adapté, des mots accessibles, perdre en technicité au profit de l’accessibilité. La personnalisation de votre discours à votre audience s’articule autour de ses questions clés :

• Combien sont-ils ?
• Ont-ils des profils homogènes ?
• Quels sont leurs besoins ?
• Sont-ils des experts ?
• Quelle image ont-ils de vous?
• Dans quel état émotionnel sont-ils?

N’hésitez pas à vous mettre à leur place, plus vous vous projetterez en eux, plus ils seront intéressés par votre message

La recherche de la connaissance du public est une technique couramment utilisée, notamment dans le cadre des élections, pour demeurer plus proches des citoyens et ainsi remporter les élections à travers un programme adapté.

On retiendra notamment l’exemple d’Emmanuel Macron qui s’est assis sur une chaise lorsqu’il intervenait dans une classe de primaire le 15 mars 2023, à l'école élémentaire de la Fontaine-aux-Images à Marseille. Il a ainsi voulu marquer sa volonté de se mettre à la hauteur des enfants et de mieux comprendre leurs besoins.

#2 Le format

Ensuite, vient le format, le contexte dans lequel on intervient.

Là encore plusieurs questions demeurent pertinentes à se poser :

• Combien de temps va durer la présentation?
• Quels accessoires ? Ais-je le droit à un powerpoint?Aurais-je des notes à ma disposition? Aurais-je le droit à mon ordinateur?
• Dans quel environnement vais-je intervenir ? Quel type de salle ?
• Où seront positionnés les différents interlocuteurs ?
• Serais-je debout ou assis?
• Pourrais-je projeter des éléments?

Plus l’environnement nous sera familier et connu, plus nous disposerons d’un sentiment de sécurité lors de nos prises de parole. Il est d’ailleurs recommandé de s’entraîner sur le lieu où nous ferons notre discours pour gagner en familiarité comme le suggère Eduard Beltran, spécialiste en négociation commerciale.

#3 L’objectif

À travers ce dernier questionnement, nous devons être en mesure de nous auto-évaluer. En effet, rien n’est plus agaçant que d’avoir donné le meilleur de soi-même au cours de l’animation d’un discours sans être en mesure de jauger de la qualité de celui-ci.

Ainsi nous vous recommandons cela dans la définition de votre objectif, qui doit être :

• Simple
• Clair
• Précis
• Mesurable
• Réaliste

La préparation du discours une étape qui requiert de la rigueur de pensée

Une fois les réponses trouvées aux questions d’audience, de format et d’objectif, il vous faudra identifier les arguments chocs qui vous feront basculer d’une prise de parole classique à un discours impactant.

Pour cela, nous vous suggérons de commencer par poser toutes les idées qui vous viennent en tête, sans limite, ni structure. Bien sûr, ces idées doivent avoir un lien avec le thème que vous allez défendre. L’objectif étant d’identifier un maximum d'éléments et arguments qui vont permettre de venir alimenter votre discours.

Une fois que toutes les idées sont mises en lumière, il va vous falloir gagner en rigueur et structure pour dégager de tous ces éléments une idée conductrice que vous allez défendre et lier par des connexions logiques à votre idée centrale de manière à apporter de la crédibilité et du sens.

N’hésitez pas à vous appuyer d’une mindmap pour structurer votre pensée :

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L’argumentaire : différentes méthodes selon la nature de votre discours

Le pitch

Le Product Manager est souvent amené à pitcher, que ce soit pour faire connaître la valeur ajoutée de son produit auprès des utilisateurs, mais aussi pour défendre ses idées auprès des parties prenantes ou de son équipe.

Un pitch est une communication courte, claire et percutante qui va chercher l’adhésion de l’audience. Ainsi il doit être compréhensible et mémorisable par tous

Pour pitcher son projet il faudra alors conserver les prérequis de questionnements que nous avons vus plus haut.

IL doit être structuré de la façon suivante :

• Un contexte, ou situation initiale
• Un problème que nous cherchons à résoudre
• Une solution qui vient répondre au problème
• Une conclusion qui vient clôturer notre discours

La situation initiale qui vient contextualiser et légitimer le projet

Plusieurs réponses sont à apporter aux questions suivantes :

• Quelle est l’origine du projet
• Comment m’est venue l’idée du projet
• Quand me suis-je lancé dans le projet
• Suis-je seul ou associés à une ou plusieurs personnes

Pour être percutant, l’audience doit se projeter dans le discours, elle doit se sentir concernée et engagée par la situation, les éléments contextuels ne sont donc pas optionnels. La situation doit être réelle et démonstrative d’honnêteté et de sincérité.

La forme doit être flexible ! En effet, vous serez amenés à pitcher vos arguments ou produits devant bon nombre de personnes différentes qui n’auront pas le même temps d’écoute à vous donner. Soyez donc en mesure de faire cette présentation du contexte en 5 minutes, 30 secondes ou moins encore. Plus vous êtes synthétiques, plus nous devons sentir l’idée maîtresse de la situation.

Le problème qui met en lumière une action à entreprendre ou une solution à appliquer

Le problème doit lui aussi être synthétique mais doit pour autant être clair. Si nous devons engager l'audience, il est primordial que celle-ci se sente concernée par le problème.

N’hésitez pas à vous appuyer d’éléments chiffrés tirés de sources fiables du marché pour plus de pertinence. Le problème doit également laisser transparaître une urgence qui ne doit pas être sous-estimée.

Prenons notamment l’exemple d’Airbnb dans l’énonciation des problèmes du marché :

• L’hôtellerie est saturée et propose des prix élevés
• Les hotels nous déconnectent de la culture locale et du dynamisme de la ville
• Il n’existe pas de moyen facile de réserver une chambre chez l’habitant local
• Il n’existe pas de moyen facile de devenir hôte pour des voyageurs

Une solution Incontournable à laquelle nous devons adhérer

Après avoir clairement montré l’urgence du problème, proposez votre solution qui viendrait limiter, supprimer les impacts négatifs et apporter de la valeur aux utilisateurs.

Une bonne solution se découpe en 5 étapes :

• Un nom simple et mémorisable
• Une raison de l’importance de cette solution, qui se retrouve notamment souvent dans l’onglet « mission » des sites internets
• Synthèse de la mission en une phrase courte
• Explication des forces de la solution en bullet points (généralement 3 bullet points suffisent)
• Mettre en lumière les bénéfices

N’hésitez pas à rassurer votre audience en précisant qu’elle n’est pas la première à être séduite par le concept que vous venez de présenter. Pourquoi pas récolter des feedbacks d’ambassadeurs de notre solution. Cela suscitera de la confiance et de la sécurité à votre public.

La conclusion comme piqûre de rappel de notre demande et de l’urgence de passer à l’action

La conclusion correspond à la dernière note de musique de votre symphonie, elle correspond à la dernière image que vous laisserez en tête de votre public, elle requiert alors beaucoup de rigueur.

Une bonne conclusion se constitue :

• D’une répétition claire du message clé : il faut repartir du pourquoi et le réinsérer dans la conclusion
• D’un relai de passage à l’action : c’est la résonance de notre objectif, il faut verbaliser ce qu’on compte demander à notre audience à ce moment-là. Cela s’appelle en anglais à call-to-action. il faut rentrer dans l’objectif et le temporaliser de manière à ce que l’interlocuteur sache quand agir et où. Il faut verbaliser notre ambition

Dans le cadre d’un pitch investisseur, il est recommandé d’ajouter les parties suivantes entre la solution et la conclusion :

• Une présentation de l’équipe : c’est le moment de montrer votre complémentarité, vos atouts vis à vois de la concurrence ou alors de montrer votre force à prendre en main se projet seul. N’hésitez pas à parler de vos compétences ou connaissances qui ont un lien direct avec votre projet, produit, solution.
• Le business model : montrez en quoi votre projet tient la route et comment il va rapporter de l’argent
• Des objectifs chiffrés sur le montant d’argent dont vous avez besoin pour mener à bien votre projet. Parlez de vos projections en terme de CA et de benefices selon les ressources que vous demandez

N’hésitez pas à démontrer une grande ambition dans votre projet pour l’avenir, que ce soit en terme de développement commercial ou économique, les investisseurs doivent croire en vous !

• Exposez votre stratégie de conquête : celle-ci doit être logique réffléchie et témoigner d’une grande réflexion
• Exposez votre concurrence, de manière à prouver l’attractivité de ce marché et mettez en lumière la spécificité de votre solution

La conférence

Cicéron suggère une certaine structure au discours qui se décompose en trois points :

• L’exorde
• Le coeur du discours
• La conclusion

L’exorde ou introduction

Il existe 2 types d’introductions prévues par Ciceron qui sont censées apporter une valeur différente

• L’exorde à minima : qui correspond au minimum syndical que vous devez présenter dans le cadre d’une conférence, c’est à dire  
  
  • Se présenter
  • Expliquer les raisons de notre discours
  • Rappeler les faits et égaliser le niveau d’information de manière à ce que tout le monde reparte avec les mêmes bases
• L’exorde ex abrupto : qui correspond à une introduction plus brutale mais plus percutante, elle est donc plus difficile à mettre en pratique. Celle-ci requiert de savoir d’abord maitriser le premier type d’introduction et se matérialise à travers un certain nombre de stratégies différentes :  
  
  • Utiliser une question rhétorique : (elles correspondent à des questions qui n’attendent pas de réponse), elles engagent systématiquement l’attention du public
  • Un chiffre émotionnel : (c’est un chiffre qui nous concerne directement) il doit déclencher une émotion une appartenance
  • La citation : elle apporte du poids à votre discours et le légitimise
  • Rappels historiques : qui contextualise et retrace certains éléments

Une dernière stratégie existe et permet de capter l’attention de votre public et qui repose sur la posture modeste, selon Ciceron. Qu’est-ce que la posture modeste?

Elle repose sur 3 possibilités  :

• Verbaliser son stress : cela permet de susciter de la compassion, de l’empathie  de la part de votre public
• Baisser les attentes : cela permet d’obtenir de l’audience plus d’empathie et moins de rigueur  
  
  • exemple : J.K. Rolling lors d’une conférence qui dit : “Réfléchir à son discours m’a beaucoup aidé à l’ecrire celui que je m’apprete à vous donner, parce que je ne me souviens pas du moindre mot qu’elle a dit ce jour là”
• Utiliser l’humour pour créer de la complicité, de la familiarité et de l’engagement de la part de votre public

Par ailleurs, il est recommandé de ne pas remercier le public en début de conférence si l’on souhaite être original, c’est quelque chose qui se fait énormément

L’idée principale, le coeur de l’argumentaire

Le cœur de l’argumentaire doit faire écho à l’introduction, il doit être dans sa continuité. Par ailleurs, et comme nous l’avons vu plus haut, il vous faudra à travers tous les arguments identifiés, faire ressortir une idée clée que les autres arguments vont venir appuyer pour apporter plus d’impact. Diversifiez vos arguments pour légitimer votre discours.

Plusieurs types d’arguments existent et nous vous en proposons quelques uns ci-dessous :

• Les factuels : ce sont des chiffres, des définitions, des éléments tangibles ne pouvant être remis en question. De communauté, de tradition, de consensus : ce sont des arguments qui s’appuient sur les croyances ou les idéologies de la communauté
• De comparaison : Ils comparent deux ou plusieurs choses pour souligner les similitudes ou les différences.
• Par la notoriété : ils s’appuient sur des personnes morales ou physiques connues et reconnues qui partagent une opinion ou des valeurs semblables ou communes aux nôtres pour défendre notre pensée

Attention : peu importe l’argument ou les arguments que vous défendrez, il est important de s’appuyer sur des réalités et non pas sur du bon sens, qui lui peut être subjectif et contredit par des éléments factuels. Votre crédibilité pourrait alors être soumise à rude épreuve.

Par ailleurs ne confondez pas les exemples qui viennent appuyer vos arguments et les arguments qui défendent une idée.

La conclusion

La conclusion, rappelons-le correspond doit rappeler succinctement la grande idée. Si une action est attendue, elle doit être verbalisée et doit reprendre l’introduction pour apporter une finalité à ce qui avait été mis en lumière au début de notre discours.

Le webinar

Le webinar contrairement aux autres modes de prise de parole en public ne permet pas d’appuyer son discours par la gestuelle. Cela veut dire que beaucoup de choses vont être véhiculées à travers le message et le format choisi de présentation.

Par ailleurs, il est difficile de capter l’attention derrière un écran surtout lorsque le chat n'arrête pas de sonner et certaines personnes viennent perturber l’audience. Alexandre Dana, co-fondateur de Livementor, recommande à ce titre de consacrer 90% de votre temps à assurer la transmission de votre message et de passer 10% de votre temps à la réponse aux questions dans des créneaux dédiés et non pas au fur et à mesure de leur apparition.

Voici quelques recommandations :

• Engager votre audience avec un discours communautaire : “Je préférerais que nous soyons tous dans une même pièce, malheureusement ce n’est pas possible mais nous avons la chance de pouvoir nous réunir malgré la distance. Ce serait génial que nous puissions tous contribuer à rendre ce moment solennel.”
• Cadrer votre discours dès le début : annoncer les différents créneaux de vos parties et le temps de chacune d’entre elles et demander à ce que ce webinar soit suivi uniquement sur ordinateur (par exemple)
• Faites varier votre énergie : mettez des lenteurs, des vitesses, accentuez sur les éléments importants
• Créer de l’interactivité en interrogeant votre public
• Faites les exercices ensemble
• Utiliser les fonctionnalités avancées des conférences vidéo
• Garder en visuel le chat et votre présentation
• Alterner les formats : vidéos, images, exercices, etc.
• Dotez vous tant que possible d’un bon équipement

L’art et la manière de créer de l’impact à utiliser à toutes les sauces

Par le fond

Les règle de 3 : Le triangle persuasif d’Aristote

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Il repose sur l’idée qu’un discours sera percutant s’il dispose de :

• Logos : arguments factuels
• Ethos : arguments de légitimité
• Pathos : arguments émotionnels

Les différents niveaux de la pyramide de Minto

Il repose sur l’idée qu’un discours sera percutant s’il dispose de :

• D’une thèse : c’est l’idée principale
• Points clés : c’est le pourquoi, le comment et le “où” qui viennent appuyer la thèse
• Points supports qui viennent eux appuyer les points clés

Travailler votre storytelling

Racontez des histoires, utilisez le pouvoir du “je” pour laisser transparaître une histoire vécue, réelle. Ne négligez pas les détails importants, les éléments spatio-temporels doivent être clairs et définis dans la tête du public. Cependant, ne vous étalez pas, vous ne pas perdre leur attention. Créez ainsi de la proximité avec votre audience.

Utiliser ainsi des :

• Métaphores : pour créer des comparaisons humoristiques.
• Comparaisons : pour illustrer vos propos.

Par la forme :

La forme, bien que moins malléable dans le cadre d’un webinar, joue un rôle essentiel dans la transmission des messages que vous cherchez à véhiculer. Victor Hugo disait d'ailleurs : “La forme c’est le fond qui remonte à la surface” Plusieurs conseils sont donc à prendre en compte.

La gestion du stress, de l’handicap à la force

Le stress apparaît lorsqu’on a peur que le résultat ne soit pas à la hauteur de nos attentes.

Il peut être un réel blocage lors de nos actions mais peut également être un élément générateur de performance. Comment l’exploiter ?

• Bien se préparer (reprendre la partie 1 : “Préparation à la prise de parole)
• Visualisation du cadre : imaginez tous les pires scénarios possibles dans votre tete et établissez des stratégies de riposte
• Respirer : la gestion de votre respiration permet de jouer sur votre fréquence cardiaque et ainsi canaliser et gérer votre dose de stress pour que celui se transforme en gain de performance

Une posture sereine reflétant de l’assurance

2 types de postures à utiliser en fonction des situations :

• Posture neutre : les mains sont visibles mais non actives, vous n’êtes pas trop guindé mais peu en mouvement
• Posture active : c’est la posture qui matérialise nos mots par des gestes, c’est le prolongement de notre discours, favorisez les gestes décontractés sans trop de dynamisme qui peuvent synonymes de stress

Le regard, le lien de connexion avec l’audience

En fonction de la taille de votre public, il faut identifier un certain nombre de repères dans l’espace que vous allez fixer alternativement. Plus votre public est nombreux plus les repères doivent être nombreux. Le regard vous permet également de vous connecter à votre audience et d’adapter votre discours en fonction de votre ressenti sur le niveau d’attention du public et ainsi la stratégie que vous devez adopter à chaque instant.

L’ancrage comme signe de stabilité et de sécurité

Il est important de montrer que vous êtes stable sur vos appuis. Une posture négligée ou “bancale” peut tout de suite vous faire perdre en crédibilité. Vous devez vous sentir à l’aise sur vos appuis de manière à ce que si l’on vous pousse vous ne bougiez pas. Les déplacements peuvent également être représentatif du stress.

Le sourire

Le sourire est un geste simple et naturel, mais il peut avoir un impact considérable sur la réussite d'une prise de parole en public. En effet, il est un signe de sympathie, de confiance et d'ouverture, qui peut aider à créer un lien avec le public et à le captiver.Il permet un certain nombre de choses :

• Il crée un lien avec le public
• Il est contagieux
• il donne confiance

En résumé, en souriant, vous serez plus sympathique, plus convaincant et plus susceptible de captiver l'attention de votre public.

Quelques éléments à bannir

Dans cette dernière partie nous verrons quelques éléments qu’il est primordial de bannir lors de votre discours :

• Éviter la monotonie : faites varier le ton de votre discours, son rythme et le volume de votre voix pour creer des stimulations. La monotonie doit également évitée dans le format de votre présentation
• Ne cherchez pas à éviter les silences : ils permettent de cadencer votre discours, et de capter à nouveau l’attention de votre auditoire. l’absence de bruit est directement remarque par notre cerveau c’est physiologique

Pour conclure…

La prise de parole en public est une compétence essentielle pour tout product manager. Elle permet de communiquer ses idées et ses recommandations à un large public, de convaincre et de motiver.

Dans cet article, nous avons vu les bases pour maîtriser les rouages de la prise de parole en public. En suivant ces conseils, vous serez en mesure d'aborder sereinement votre discours lors de toutes les occasions, qu'il s'agisse d'une cérémonie agile, d'une conférence, d'un workshop, d'un pitch de votre business plan ou encore d'une animation de webinars.

Pour conclure, je citerai le philosophe grec Aristote : "La parole est le plus puissant des instruments." Source : Aristote, “Rhétorique", 350 av. J.-C.

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