Interview - Yannick, Développeur web chez Hubvisory Source
Yannick nous partage son quotidien de développeur web chez Hubvisory Source. Découvrez son expérience en vidéo !
Vendredi dernier, je participais avec d'autres Sourciens au DevFest 2023 à Lille. Une journée basée sur le signe de la tech, de la veille, et des rencontres !
Nous avons décidé de chacun vous écrire un article pour raconter notre journée à travers de petits teasers de chaque présentation auxquelles nous avons pu assister.
Bien évidemment, si le résumé vous intéresse, on vous recommande chaudement de vous rendre sur la chaîne Youtube de GDG France pour voir les enregistrements !
Sans plus attendre, j'ouvre donc le bal, bonne lecture !
L'équipe nous accueille dans ce formidable lieu qu'est le Grand Palais de Lille. Après plusieurs années passées au Kinépolis, ce nouveau lieu a permis au Devfest Lille d'accueillir cette année plus de 1200 personnes.
Cet évènement était plus que jamais placé sous le signe de la responsabilité écologique et sociétale: réduction des goodies, mise en place de consignes pour tous les repas et boissons distribuées (grâce notamment à La Consignerie), sous-titrage en direct via Le Messageur, billets diversités ou encore salles de repos et d'allaitement, l'équipe organisatrice a une fois de plus relevé la barre de ce que devrait être un évènement responsable. Merci à eux !
Suite à l'accueil de l'équipe, c'est Alizée Colin qui prend la parole pour cette keynote d'ouverture.
Connaissez-vous les moyens par lesquels les grands de la tech s'assurent un traffic et des statistiques d'utilisation grandissants ?
Ces services et réseaux sociaux dépendants des données que nous leur fournissons et poussés par leurs besoins de croissance font usage de techniques de Design d'attention et Design de Persuasion pour capter toujours plus notre attention et exploiter nos biais cognitifs.
Nudges, Dark Patterns, boite de Skinner: Alizée nous offre un tour d'horizon des techniques employées pour nous rendre accros, ainsi que des conséquences dévastatrices que celles-ci peuvent avoir, avant de nous inviter à nous interroger sur notre rôle, en tant que concepteurs (designers, product managers, développeurs...) d'applications.
L'Hypercompétitivité du monde numérique d'aujourd'hui nous empêche-t-elle réellement de remettre ces choses en question ?
Dans la lignée de The Social Dilemma, cette keynote d'ouverture nous offre un rappel plus que bienvenue sur l'importance de remettre l'éthique au centre de nos décisions en tant que concepteurs de produts numériques.
Le sujet de l'éthique dans le numérique me tient particulièrement à coeur et j'ai, comme beaucoup, une sensation d'impuissance vis à vis de l'ampleur de ce qu'il y nous faut accomplir. Cette keynote d'ouverture nous arme de nouvelles connaissances pour faire bouger les lignes au quotidien, dans nos équipes et sur nos projets.
C'est la tête encore pleine de questionnements que je me rend donc en salle Marie Curie pour assister à un retour d'expérience d'Alexandre Touret.
Architecte Logiciel pour Worldline, Alexandre nous partage au travers de ses expériences les "dos and don'ts" du versionning d'API REST.
Il convient de se poser les bonnes questions afin d'anticiper les changements à prévoir, car le versionning d'une API n'est pas simplement l'affaire des développeurs, mais viendra aussi influencer les process au sein de l'équipe produit / projet.
Alexandre évoque ici les différentes manière de spécifier une version, les changements à anticiper sur l'architecture ainsi les impacts sur la gestions des branches et de la persistance de la donnée.
Cette approche pragmatique du versionning d'API Rest met également en avant l'importance de définir une stratégie vis à vis de nos versions et de leur dépréciation.
Merci à Alexandre pour ce retour d'expérience très complet, j'ai personnellement apprécié de pouvoir comparer ces constats et recommandations avec ma propre expérience.
Après quelques questions de la part de l'audience, je rejoins mes collègues d'Hubvisory dans l'espace exposant pour la pause, l'occasion pour nous de débriefer de ces premiers talks de la matinée autour d'un bon café.
J'ai pu sur le reste de la matinée assister aux talks de Marie-Alice Blete sur comment architecturer le passage d'un modèle d'intelligence artificielle à un service en temps réel, que je laisserais à Charles la primeur de résumer dans un futur article de blog (stay tuned comme on dit). Cette matinée fut également l'occasion pour moi de discuter avec de vieilles connaissances de la communauté tech Lilloise, un excellent moment !
Nous profitons du soleil pour manger notre repas dehors avant les prochains talks, premier desquels était pour moi celui de Céline Louvet sur l'architecture Event-Driven, suivi de celui de Mehdi Boissat-Bron sur la clean architecture chez leboncoin, tout deux également résumés dans un prochain article à venir sur notre blog !
À 14h40 j'assiste pour mon plus grand plaisir au talk d'Arnaud Esteve.
Ce talk, sorte de carnet de notes constitué de nombreux retours d'expériences chez Décathlon ou entendues chez Confluent, aide son audience à aborder le vaste sujet de la migration de systèmes existant, ou comment passer de paralysie de l'analyse à projet à succès, en mettant en place des règles pleines de bon sens et impactantes.
Ce talk empreint de pragmatisme met un point d'orgue à rappeller qu'un projet d'une telle envergure est nécessairement long, et qu'il faut donc à chaque étape s'assurer d'apporter de la valeur.
Pour contrer cette paralysie de l'analyse, Arnaud nous offre une vision possible d'organisation de son travail: identifier les problèmes, trouver des opportunités, faire bouger la data en premier (data gravity)... mais aussi l'importance de créer son propre "schemata" pour adapter ces process à votre contexte.
C'est aussi l'occasion pour le speaker d'expliquer pourquoi Kafka est un outil de choix dans le contexte d'un migration, et notamment grâce a sa capacté a séparer votre système en 2 mondes: l'amont de Kafka représentant le legacy, et son aval, permettant l'usage de la donnée a bas coût, 90% des efforts consistant à passer de l'un à l'autre, tout en réduisant les frictions.
J'ai énormément appris durant ce talk, et il me tarde de pouvoir en appliquer les enseignements sur un prochain projet. En attendant, je m'en vais faire Gently Down the Stream et vous recommande chaudement de prendre le temps de voir ou revoir le talk d'Arnaud, merci à lui !
Pas le temps de trainer, j'enchaine avec Thomas Thibault, cofondateur de Praticable.
Nous le savons, les terminaux représente 80% de l'impact écologique du numérique.
Au delà des besoins de permettre la réparation de notre matériel se pose la question de l'allongement de sa durée de vie, notamment au travers de choix consciencieux dans la manière d'aborder notre conception et de proposer des paramètres à nos utilisateurs.
Au sein du projet de recherche Limites Numériques, Thomas a pu explorer des manières de nouvelles idées et propositions pour sensibiliser les utilisateurs à l'impact quotidien et jusqu'à présent invisible des choix (ou manque de) faits au sein de nos applications et services.
Et pourquoi pas changer l'icône de lecture pour un icône de téléchargement, ou encore introduire du lag artificiel pour visualiser la surcharge du web ? Aux idées potentiellements clivantes se joignent des propositions de paramétrage à proposer à nos utilisateurs afin de mettre fin au paradigme de la corne d'abondance et élever les consciences.
La fin de la journée approche, et c'est la tête pleine de nouvelles idées que je m'en vais écouter Louis Cad.
Quelles solutions existent pour collaborer au sein d'une entreprise multi-équipes et multi-produits ?
Après un rapide sondage de l'audiance, semblant révéler qu'une majeure partie maitrise 3 langages ou moins, Louis nous fait un tour d'horizons des raisons pouvant mener à hétérogénéiser la stack technique au sein d'une entreprise, ainsi que des pièges et embuches communs à éviter en fonction des langages adoptés
L'idéal ne serait-il pas un code commun ET multiplateforme ? En deuxième partie, Louis nous explique pourquoi il pense que Kotlin, à travers Kotlin Multiplatform, est selon-lui une excellente manière d'aborder ces problématiques, grâce notamment à une très bonne interopérabilité avec les langages historiques de chaque platforme cible.
A l'instar de la Keynote d'ouverture, cette keynote de fermeture aura eu 2 rôles: le premier, celui pour l'équipe organisatrice de s'exprimer, en second, celui pour le speaker de nous faire nous interroger.
C'est Baptiste Robert, Ethical Hacker et créateur de PredictaLab, qui s'exprime, sans slides, pour nous parler de nous, ou plutôt des traces que nous laissons chaque jour, souvent sans le vouloir, sur internet.
Vous êtes-vous recherché sur Google récemment ?
Savez-vous à quel point il peut être facile pour quelqu'un de vous connaitre ou de retracer vos déplacements ?
A travers une série d'exemples ainsi que la démonstration de PredictaLab, outil fermé simplifiant les recherches croisées, Baptiste nous rappelle qu'il est important de rester en contrôle des informations que nous mettons à disposition, sur nous, nos enfants, notre famille.
Pour vivre heureux, vivons anonymes ?
Nous croyons en un nouveau modèle de consulting où l’excellence commence par l’écoute, le partage et une vraie vision