Etre une femme dans la Tech : discussion avec 3 Hubvisors engagées
Nos trois Hubvisors analysent la place des femmes dans la Tech et vous donnent leurs conseils pour se lancer dans ce secteur.
Démarche RSE et labélisation vont souvent de pair. Il peut s’avérer compliqué de s’y retrouver dans la jungle des labels! Quelles exigences? Quelle reconnaissance? Quel process? Quel impact? Hubvisory a jeté son dévolu sur la labelisation B Corp, on vous explique pourquoi.
Pour certains B Corp™️ est un mouvement international qui fédère plus de
5 000 entreprises de toutes tailles et tous secteurs dans 74 pays, dont plus de 200 en France. Pour d’autres, B Corp ce sont des posts Linkedin d’entreprises qui s'enorgueillent de leur labélisation… et honnêtement il y a de quoi ! Dans cet article on vous explique pourquoi nous avons décidé de nous lancer dans l’aventure B Corp et comment on s’y prend.
Avant d’aller plus loin il faut partir d’un postulat : les défis actuels ne peuvent pas être résolus uniquement par les gouvernements et les organisations non-lucratives. Le monde des affaires a également un rôle déterminant à jouer.
Une entreprise « responsable » est une entreprise qui évolue dans son temps et qui a une compréhension globale du monde dans lequel elle opère.Un changement de paradigme est nécessaire et les entreprises qui n’entreprennent pas d’évoluer dès aujourd’hui seront sans doute moins résilientes demain.
Se lancer dans une démarche RSE permet de matérialiser sa raison d’être qui correspond à l’utilité profonde que l’entreprise donne à ses activités et ses métiers. Le profit n’est plus une finalité en soi. Une entreprise qui pratique la RSE va donc chercher à avoir un impact positif sur la société tout en étant économiquement viable.
Chez Hubvisory, nous partageons ce postulat, ce qui nous a amené à nous interroger sur la façon de lancer notre démarche. Par où commencer ? Ou plutôt, avec qui s’y atteler ?
Et là… Lucie, B Corp, Engagé RSE, norme ISO 26 000, ODD, GRI, Enseigne responsable, Ecovadis, Global Compact, Société à mission, EU Ecolabel, Great Place To Work etc.
Dans un premier temps il est important de différencier les normes (ISO 26000, GRI), les outils de mesure (Ecovadis) et les labels qui se répartissent en 3 catégories :
Pour une entreprise engagée, il y a plusieurs intérêts à viser une labélisation. Le principal est de crédibiliser sa démarche via un organisme certificateur extérieur. L’obtention du label constitue un élément de preuve qui va servir l’image de marque et renforcer la marque employeur. Un autre intérêt est d’entrer dans une démarche de progrès continue qui pousse les entreprises à avancer sous le prisme de référentiels exigeants. Enfin, être labélisé c’est aussi intégrer une communauté qui permet de s’entraider et de s’inspirer, un levier puissant à ne pas sous-estimer pour accélérer les démarches.
L’idée de cet article n’est pas de promouvoir B Corp, il existe de nombreux labels qui peuvent s’avérer tout aussi pertinents au regard du secteur, des ambitions ou encore de la maturité des entreprises.
Après avoir réalisé un benchmark, on tenait à vous partager le fruit de notre réflexion et ces éléments qui ont fait pencher la balance pour le label originaire des États-Unis.
La dimension généraliste et internationale du label a été le premier critère qui nous a convaincu de nous inscrire dans une trajectoire de labélisation B Corp. Nous avons la volonté d’avancer sur l’ensemble des enjeux de l’entreprise sans avoir à hiérarchiser ou opposer les injonctions auxquelles nous faisons face.
Le label B Corp, pour « Benefit Corporation », a aussi l’avantage de profiter d’une notoriété croissante. C’est peut-être à l’heure actuelle le seul label généraliste reconnu en BtoC. Avec de plus en plus d’entreprises certifiées et l’ouverture aux grands groupes dans le sillage de Danone, nul doute que le mouvement B Corp prenne de plus en plus d’ampleur dans les prochaines années.
Plus qu’un label B Corp est avant tout un mouvement porté par une communauté dynamique. Intégrer la communauté c’est s’entourer de partenaires qui partagent les mêmes valeurs, et sur lesquels on peut compter. Une entraide qui se concrétise par la signature d’une déclaration d'interdépendance au moment de la certification.
Source : Twitter @BCorpUK
Le B Impact Assessment (BIA) est un questionnaire d’environ 200 questions qui permet de mesurer gratuitement son impact. Il est réputé pour son exhaustivité et sa robustesse. A date, c’est certainement le référentiel le plus exigeant en matière de RSE. Il est également le seul à avoir créé des passerelles quantitatives qui sont calculées par rapport à la contribution aux ODD (Objectifs de Développement Durable). Le calcul du nombre de points est concret et gratifiant pour les équipes qui s’investissent dans les actions RSE.
Si atteindre un score de 80 au minimum est un pré-requis pour la labélisation, l’outil est libre d’accès et s’avère aussi utile pour les entreprises qui cherchent à s’améliorer sans viser la certification.
Remplir le BIA est un excellent prétexte pour mener à bien un premier état des lieux en embarquant ses collègues. Ça a été la première étape de notre feuille de route RSE, une étape facilitée par la présence d’un B Leader au sein d’Hubvisory.
Nous avons donc décidé d’utiliser le référentiel le plus ambitieux pour structurer notre démarche RSE autour des 5 sections d’impact du BIA :
Nous croyons en un nouveau modèle de consulting où l’excellence commence par l’écoute, le partage et une vraie vision