Background color
A black and white photo of a bench.
Produit
5 minutes
minutes
23 avril 2024

Nos meilleurs icebreakers de moins de 15 minutes

15 icebreakers adaptés à votre audience, à son humeur et au temps dont vous disposez. Un guide essentiel et pratique.

Joséphine
Senior Product Manager
Dans cet article

Les icebreakers font partie intégrante de la vie du Product Manager : ils permettent de faciliter le déroulement de vos cérémonies, séminaires, ateliers et rétrospectives. Aujourd’hui on te partage nos meilleures idées de brise-glace afin de mettre tous les participants à l’aise et de bien démarrer tes ateliers.

Pourquoi utiliser des icebreakers dans tes cérémonies agiles & scrum

Les icebreakers permettent, comme leur nom l’indique, de briser la glace. Il s’agit de mettre les participants à l’aise, de casser les barrières entre les niveaux hiérarchiques et de favoriser le partage. Cependant, il n’est pas nécessaire d’utiliser des icebreakers au départ de chaque cérémonie ou atelier, il s’agit d’adapter en fonction du temps dont on dispose.

Alors, pour quelles cérémonies agiles utiliser des icebreakers ?

On utilise des icebreakers dans le cadre d’ateliers de discovery, lors de la définition d’OKRs, pour parler de la vision et la mission du produit, pour démarrer une session de formation…

Les cérémonies scrum telles que le sprint planning, le sprint refinement, le daily et le sprint review sont généralement dispensées d’icebreakers, car l’équipe se connaît bien et à l’habitude de travailler ensemble. Néanmoins, on peut parfois avoir besoin d’un icebreaker lors de la rétrospective pour favoriser les échanges, dynamiser l’équipe ou au contraire calmer des tensions sous-jacentes.

Pourquoi faire un icebreaker de quinze minutes maximum?

Le temps de vos collaborateurs est précieux. Un icebreaker trop long, c’est gaspiller de précieuses minutes pour approfondir vos sujets en équipe, et c’est risquer de mettre en rogne vos collègues, qui par la suite seront plus réticents à l’idée de participer à vos ateliers. Que l’on soit 5, 10 ou 25, il faut donc aller droit au but, tout en mettant en place un climat de partage et d’écoute.

Les types d’icebreakers

De nombreux critères sont à prendre en compte lorsqu’on prépare un atelier et qu’on cherche le meilleur icebreaker pour introduire sa session, et l’on se pose souvent de nombreuses questions. Alors, par où commencer? Pas de panique, nous trouverons ensemble la recette idéale pour faire de ton icebreaker un succès.

  1. D’abord, il faut connaître le nombre de participants : combien de personnes assisteront au point ?
  2. Ensuite, il faut connaître le format de la réunion: aura-t-elle lieu en présentiel, en ligne ou de manière hybride ?
  3. Enfin, il faut s’interroger sur le but de l’icebreaker : s’agit-il de fédérer des collaborateurs, de mettre les participants en dynamique, de favoriser l’idéation, ou tout simplement d’apprendre à se connaître avant l’échange ?

Le nombre de participants

On ne peut pas faire le même icebreaker pour 5 ou 25 personnes. Quand le groupe est composé de moins de 10 personnes, il est possible que chacun s’exprime personnellement alors que lorsque l’on est 25, on privilégiera un brise-glace collectif et rapide.

Le format de la réunion

Avec le télétravail, les réunions ont dû s'adapter et par conséquent, les icebreakers également. Ainsi, cela peut avoir un impact sur l’icebreaker que tu choisiras. Le meeting se déroule-t-il en présentiel, à distance ou de manière hybride?

  • A distance, on pourra utiliser des outils collaboratifs tels que Kahoot, Mentimeter ou Miro pour permettre à chacun de collaborer derrière son ordinateur.
  • En présentiel, il est plus facile de mettre en place des energizers et de mettre en dynamique les participants, en les incitant à se lever par exemple.
  • Le plus compliqué c’est de composer avec un atelier hybride : il faut imaginer quelque chose qui permettra de rassembler les participants physiquement dans la salle et ceux derrière leurs écrans.

Le but de l’ice-breaker

Faire un icebreaker, c’est bien. Mais c’est encore mieux de savoir pourquoi. Nous avons identifié 4 bonnes raisons d’en mettre un en début de réunion :

  1. Mettre les collaborateurs en dynamique. Les energizers (énergisants) favorisent la participation et l’attention des participants.
  2. Favoriser la créativité. Si l’atelier requiert de sortir des sentiers battus, alors il faut favoriser un état d’esprit créatif afin d’aller chercher un grand nombre de solutions, notamment pour un atelier d’idéation.
  3. Permettre le partage. Les collaborateurs doivent se connaître et se faire confiance pour favoriser les échanges.
  4. Créer un climat positif, notamment lorsque les participants sont réticents à l’exercice, ou frustrés par leur quotidien.

Une fois que vous avez répondu à ces différents critères, il ne vous reste plus qu’à aller piocher dans notre liste d’idées d’icebreakers approuvés par nos clients et nos collaborateurs.

Nos meilleurs icebreakers, testés et approuvés !

De nombreux icebreakers existent et sont déjà disponibles. Ici, nous te partagerons les ice-breakers testés et approuvés par nos collaborateurs, faciles à reproduire et dont la durée n’excède pas les 15 minutes.

Les écueils à éviter

Tu as choisi l’ice-breaker qui te servira le mieux. C’est top ! Vous n’avez cependant parcouru que la moitié du chemin. En effet, il existe de nombreux pièges qui peuvent transformer l’effet bénéfique des icebreakers en pente très glissante…

Braquer les participants

Comme mentionné précédemment, le but d’un icebreaker est de briser la glace et de favoriser les échanges. Cependant, on rencontre parfois des personnes complètement fermées à l’exercice. Pourquoi?

  1. Ils ne voient pas l’utilité d’un icebreaker, même court, et considèrent cela comme une perte de temps qui aurait pu servir à faire des choses plus productives.
  2. Ils ont expérimenté un icebreaker qui les a mis mal à l’aise lors d’une réunion précédente. Les icebreakers de mise en dynamique par exemple, peuvent être un terrain fertile pour ce genre de situation, car ils poussent parfois à se retrouver dans des positions particulièrement délicates ou inconfortables pour les plus introvertis.
  3. Ils n’ont tout simplement pas envie de créer du lien et de partager leur vie avec leurs collaborateurs. Ils accordent beaucoup d’importance à la barrière entre vie privée et vie professionnelle.

Il faut donc bien jauger en amont le degré d’appétence et l’humeur de chaque participant, afin de proposer un icebreaker qui convienne à l’ensemble du groupe. Si tu rencontres les participants uniquement au moment de leur entrée dans la salle ou de leur connexion, le temps pour jauger l’état d’esprit sera très court. Un véritable travail d’équilibriste !

💡Le conseil de nos experts: avoir plusieurs icebreakers à disposition à piocher en fonction de l’analyse faite lors de l’accueil.

Les états d’esprit possibles:

  • Les participants sont blasés: ils subissent la réunion. On peut alors utiliser un icebreaker d’ouverture pour que chacun partage ce qu’il attend de la réunion et s'assure que celle-ci aura une utilité pour les participants.
  • Les participants sont énervés: ils sont tendus et dans l’agressivité. On préfèrera faire un icebreaker qui rassure et positif pour tenter de modifier leur état d’esprit.
  • Les participants sont motivés: ils ont envie de faire avancer les choses et sont positifs. On peut faire un icebreaker d’idéation ou de divergence pour stimuler leur créativité.
  • Les participants sont dans l’attente: l’ambiance est plutôt neutre. On peut partir sur un icebreaker qui les mettra en dynamique (communément appelé un energizer).

Se perdre dans l’agenda

Dans cet article, on garde un format court (moins de 15 minutes) pour éviter d’énerver les participants dont le temps est précieux. On pourra dépasser de 5 minutes si le groupe est dans une dynamique positive, mais il vaut mieux ne pas en abuser, sous peine de mettre en retard le reste du meeting. On pensera également à prévoir dans l’agenda une pause si cela dure une demi-journée, et 10 à 15 minutes pour les temps morts et les aléas qui pourraient se produire.

Arriver non-préparé

On le sait, les problèmes techniques peuvent vraiment plomber un meeting. Dans le cadre d’un atelier en présentiel, il faut procéder en deux étapes:

  1. Anticiper les besoins de matériel (post-its, tableaux blancs, rétroprojecteur, nombre de chaises…) en fonction de l’exercice et des salles à disposition.
  2. Arriver en avance pour tester le matériel et préparer la salle. Un rétroprojecteur qui ne fonctionne pas, pas assez de places assises, une mauvaise connexion… De nombreux problèmes peuvent se présenter, et anticiper permet d’éviter de perdre du temps lors de la réunion et de frustrer les participants, avant qu’ils ne se déconnectent complètement mentalement.

Dans le cadre d’un atelier à distance, on anticipe également au maximum les outils digitaux que l’on souhaite utiliser. On s’assure que tout le monde pourra se connecter s’il est nécessaire de créer un compte.

Oublier de cadrer la réunion

À l’ère du digital et des sollicitations multiples, il est important de mettre en place des règles au début du meeting. Si l’exercice ne nécessite pas d’utiliser les ordinateurs, on peut demander aux participants de fermer le leur pour éviter toute distraction. On peut également mettre en place une boîte à téléphones si l’on attend des participants une concentration complète. Attention, il ne faut pas abuser de cette règle, car cela peut aussi être vu comme une privation de liberté de la part des participants, et donc créer un climat négatif. Un véritable exercice d’équilibriste, on vous l’a dit!

À distance, on peut insister pour que les utilisateurs à distance mettent leur caméra. Rien de pire que de parler dans le vide à un ensemble d’écrans noirs…

💡Le conseil de nos experts: à distance, scinder son écran en deux (dans le sens horizontal) ou utiliser 2 écrans (l’un au dessus de l’autre), On mettra son texte et sa présentation en haut, et les participants à en bas. Cela leur donne l’impression de les regarder dans les yeux en regardant au plus proche de la caméra.

À inverser si ta webcam est en bas de votre ordinateur.

Conclusion

Les icebreakers sont un excellent moyen de mettre un groupe dans la dynamique que l’on souhaite pour favoriser les échanges lors de l’atelier qui suivra. On trouve de nombreux icebreakers à disposition sur une multitude de sites, et nous t’avons partagé ici nos meilleurs icebreakers, testés et approuvés par nos Hubvisors. C’est maintenant ton tour de continuer la liste! N’hésite pas à noter dans un carnet (ou sur une page virtuelle) les icebreakers qui te tiennent à cœur ainsi que les retours sur les fois où tu les as expérimentés. Tu peux également ajouter ceux que tu as aimé en tant que participant, afin de les réutiliser. Cela te permettra d’étoffer ta liste personnelle et de servir au mieux tes futures réunions, tout en te faisant économiser un temps précieux de préparation.

Sources:

https://blog.myagilepartner.fr/index.php/ice-breaker/

https://coach-agile.com/wp-content/uploads/2020/12/ICE-BREAKER-COOK-BOOK-v2.pdf

https://chouette-impact.fr/icebreakers/results/

Parlons produit

Échangeons sur votre produit

Nous croyons en un nouveau modèle de consulting où l’excellence commence par l’écoute, le partage et une vraie vision

background color